Autrefois occupé par un immense parking à ciel ouvert, cet espace emblématique va être transformé. Le but ? Créer un véritable « archipel végétal » au sein de la Petite Hollande, située à proximité du quai de la Fosse, de la piscine Léo Lagrange et du quartier Feydeau-Commerce.
Concernant ce projet d’archipel végétal, esquissé pour la première fois en 2019, la municipalité souhaite introduire davantage de végétation et d’arbres. En parallèle, le marché sera préservé, mais les 1 200 places de stationnement seront progressivement supprimées. D’ici 2026 (début des travaux), 600 places de parking auront déjà disparu.
Denis Tallédec, conseiller municipal en charge de la circulation et du stationnement, « encourage les visiteurs à se garer en périphérie afin de privilégier le stationnement des résidents« .
D’autres aménagements prévus
En plus de la suppression des places de stationnement, les voies de circulation seront également réduites.
« Une traversée de la place en voiture sera maintenue en suivant le tracé du boulevard des Nations Unies », a précisé Henri Bava, paysagiste et cofondateur de l’agence TER, chargé de repenser l’aménagement.
La chaussée unique sera réduite à 2×1 voies au lieu des 2×2 actuelles. L’objectif est de libérer les rives de la Loire, de les rendre piétonnes et de les renaturer, créant ainsi des espaces propices à la promenade.
Cette vision s’inscrit dans une perspective de « reconquête écologique, depuis le fleuve jusqu’à Feydeau, avec la création d’îlots végétaux ».
A savoir : dans ce futur lieu largement végétalisé, la température y sera réduite de 8 degrés pendant l’été. Environ 600 arbres seront plantés en plus des 350 déjà présents, offrant ainsi un havre de fraîcheur lors des épisodes de canicule estivale. De plus, la surface de la place sera revêtue d’un matériau poreux qui permettra de récupérer l’eau, transformant ainsi cet endroit en un espace naturel de 4 hectares, soit un hectare de plus que le projet initial de 2019.