Plusieurs compagnies aériennes, opérant au sein de l’aéroport de Nantes-Atlantique, ont été épinglées par l’Acnusa. Il s’agit de l’autorité en charge du contrôle des nuisances aéroportuaires.
La raison principale ? Un non-respect du couvre-feu mis en vigueur depuis le printemps 2022, couvrant la période de minuit à 6 heures du matin.
Ainsi, plus de 60 vols ont été en infraction vis-à-vis de cette restriction au cours du seul mois de juillet 2023. Cette situation découle principalement du non-engagement des compagnies à se conformer aux exigences de l’Acnusa. En effet, ces compagnies planifient un nombre excessif de rotations quotidiennes pour leurs avions, généralement entre 6 et 8. Par conséquent, en cas de problèmes opérationnels, il existe un risque accru d’accumulation de retards, pouvant entraîner des atterrissages ou décollages à Nantes après minuit, voire le déroutement des vols vers d’autres aéroports.
De plus, il est souligné que ces compagnies refusent d’assumer leurs responsabilités en ne réglant pas les amendes qui leur ont été infligées pour violation du couvre-feu. Selon le Collectif des citoyens exposés au trafic aérien de l’aéroport, depuis le printemps 2022, aucune de ces sanctions n’a été honorée. Les amendes les plus élevées atteignent jusqu’à 16 000€.
A noter : l’aéroport de Nantes n’est pas le seul à connaître une multiplication des retards depuis le début de la saison estivale. Les aéroports parisiens ainsi que ceux de Toulouse, Bordeaux et Marseille sont également particulièrement touchés.