Pollution : une qualité de l’air « moyenne » à Nantes en 2023

You are currently viewing Pollution : une qualité de l’air « moyenne » à Nantes en 2023
  • Auteur/autrice de la publication :
  • Post category:Nantes
  • Commentaires de la publication :0 commentaire

La qualité de l’air dans la métropole nantaise au cours des 3 premiers trimestres de 2023 a fait l’objet d’un examen attentif, révélant une situation préoccupante.

En effet, avec 3 jours affichant un indice de l’air « bon », 199 jours classés comme « moyens », 50 jours qualifiés de « dégradés », 20 jours considérés comme « mauvais » et même 1 jour classé comme « très mauvais », ces chiffres soulignent que la qualité de l’air peut être très aléatoire dans la région.

A savoir : ces indices ont été ajustés pour devenir plus stricts en 2021, en réponse aux préoccupations croissantes concernant les questions de santé liées à la qualité de l’air. Les particules fines sont reconnues comme l’une des principales causes de décès prématurés en France, contribuant à près de 40 000 décès chaque année, dont 2 500 en Pays de la Loire.

Parc de Nantes

3 épisodes de pollution à Nantes en 2023

La région a récemment été le théâtre de sept épisodes de pollution aux particules PM10 (qui ont un diamètre inférieur à 10 microns).

En comparaison, en 2022, aucun de ces épisodes n’avait été signalé. Cette différence s’explique par des conditions météorologiques différentes. En effet, les hivers précédents étaient caractérisés par des pluies et des vents qui contribuaient à disperser les particules. Cependant, cette année, la combinaison de conditions météorologiques plus stables et froides a créé un environnement propice à la pollution.

  • Le 1er épisode de pollution, en février, était principalement d’origine locale, avec des particules provenant du trafic routier, du chauffage résidentiel, des industries et des activités d’épandage agricole.
  • Le 2e épisode, en mars, était en grande partie d’origine extérieure mais toujours lié à l’épandage agricole.
  • Le 3e épisode, en septembre, a été attribué aux particules de sable du Sahara, marquant la première fois que des particules désertiques ont conduit à la mise en place de procédures préfectorales.

L’inquiétude ne se limite pas aux particules fines. Un épisode de pollution au dioxyde de soufre a également été signalé à Donges. En outre, en juin, les feux de forêt au Canada ont provoqué une augmentation des niveaux de particules fines dans la région, soulignant l’impact mondial sur la qualité de l’air. Ces données mettent en lumière l’importance de prendre des mesures pour améliorer la qualité de l’air et protéger la santé publique. A Nantes, mais aussi partout ailleurs.

Laisser un commentaire