C’est en tout cas le souhait de la ville de Nantes qui avait lancé, en 2018, une pétition dans ce sens. Plus précisément, il s’agissait de « créer une instance demandant à l’Etat d’organiser une consultation citoyenne sur la réunification ». Cette pétition avait été signée par plus de 105 000 personnes. Après des premières discussions en mars, un courrier va être prochainement envoyé à la première ministre Elisabeth Borne.
De la pétition jusqu’à la démarche officielle
Ce vendredi 5 mai, une vingtaine de collectivités se sont réunies au château des ducs de Bretagne pour exprimer leur soutien à une consultation citoyenne sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Dans cet objectif-là, elles ont rédigé un courrier adressé à la Première ministre.
Florian Le Teuff, adjoint à la maire de Nantes en charge des enjeux bretons, rappelle que de nombreux citoyens de Loire-Atlantique ont signé une pétition demandant le droit de voter sur la question de la réunification, ce qui représente 10% du corps électoral. Soit un chiffre jamais atteint dans l’histoire de la République.
En février 2021, le conseil municipal de Nantes a adopté une résolution demandant à l’État d’organiser une consultation citoyenne sur le rattachement de la Loire-Atlantique à la région Bretagne. Au total, une trentaine de collectivités des régions ligériennes et bretonnes ont adopté des résolutions similaires.
Le conseil départemental de Loire-Atlantique et la région Bretagne ont, de leur côté, commandé une étude d’impact pour évaluer les conséquences d’un rattachement.
A noter que cette instance, réunissant de nombreuses collectivités locales, n’a pas pour vocation de répondre à la question de savoir s’il faut rattacher la Loire-Atlantique à la Bretagne, mais de porter la demande d’une expression citoyenne sur ce sujet.
Une première réponse de l’Etat est espérée dans les prochaines semaines/mois.
A lire aussi sur le site : Pourquoi Nantes n’est plus en Bretagne ?